Mon 1er semi-marathon !
Ceux qui nous suivent sur Facebook ou Instagram l’ont surement vu passer : j’ai couru mon 1er semi-marathon le 30 mai à Annecy.
Pourquoi je ne vous l’ai pas raconté plus tôt ? Eh bien parce que ça ne s’est pas vraiment passé comme je l’avais « prévu » et du coup, il fallait que je prenne un peu de recul avant d’écrire ! C’est bien de parler de ce qui se passe bien, mais parfois ça se passe moins bien et il faut partager aussi… Oui oui nous sommes des êtres humains comme les autres 😛
Mon cher et tendre ayant prévu de faire son 1er Ironman fin juillet, il a décidé de courir le marathon d’Annecy en guise de « préparation ». Etant donné que je fais pas mal de sport avec lui, je me suis dit que c’était l’occasion de le suivre un peu dans sa préparation et de m’aligner non pas sur le marathon, mais sur le semi-marathon à Annecy. Inscription bookée le 2 janvier, super motivée pour commencer cette année 2017 ! 😉
Je ne fais pas à proprement parler une préparation « spéciale semi-marathon » mais comme je me prépare pour les triathlons, j’essaye de façon générale de nager 2-3x/semaine, de courir 2x/semaine (dont une sortie « longue », de plus de 10km) et de faire du vélo dès qu’il commence à faire moins froid. A côté de ça vous l’avez surement un peu suivi, je fais des bike&run régulièrement, et j’ai suivi un stage de triathlon d’une semaine début avril.
Tout ça annonçait donc une belle préparation, mais c’était sans compter sur une douleur au mollet qui a commencé à apparaitre fin janvier, justement suite à une sortie longue en course à pied. Je ne me suis pas trop inquiétée et j’ai continué à courir (n’ayant pas mal quand c’était « chaud »), mais j’ai quand même fini par être trop gênée et aller voir un médecin. Résultat ? Suspicion de fracture de fatigue au péroné. Aïe, ah oui, quand même 🙁 . En réalité, rien n’est visible à la radio donc on ne sait pas si c’est vraiment ça mais toujours est-il que pendant un petit moment fin mars/début avril je n’ai plus le droit de courir, je fais donc « juste » du vélo et de la natation. Je reprends un peu la course à pied pendant le stage de triathlon, et j’arrête à nouveau après le stage car j’ai mal un peu partout et je préfère essayer de récupérer au maximum pour mettre toutes les chances de mon côté pour le semi.
Après un dernier passage chez le kiné qui me donne son feu vert, me voilà donc au bord du lac d’Annecy pour le jour-J ! J’arrive assez tôt puisque je veux être là pour la fin du marathon, le départ du semi n’étant donné qu’à 14h30. Le soleil est déjà bien présent à 10h30 et je commence à chauffer, il y a très peu d’ombre… oups. Je me protège comme je peux. Je prends mon « dernier repas » (une salade de riz avec des dés de jambon, miam miam 😛 ). J’ai eu de gros mots de ventre le matin que j’ai mis sur le compte du stress, j’espère donc que tout va bien se passer pour la course.
Environ 45min avant le départ je commence mon échauffement. C’est dur dur, j’ai les jambes lourdes et je ne sais pas trop pourquoi. Bon, tant pis, je fais mon petit footing et quelques gammes, puis quelques accélérations et je vais me mettre dans mon sas. J’ai prévu de faire moins d’1h45, idéalement 1h43. J’ai noté sur mon bras les points de passage à 5km, 10km et 15km et l’allure moyenne à tenir ^^. J’ai prévu 2 gels, un pour le km10 et un pour le km15.
J’ai réussi à bien me placer dans le sas du coup quand le départ est donné, je pars assez vite, je déroule… J’essaye de me sortir du « tas » habituel du départ. Le fait est que je pars… beaucoup trop vite ! Je dois être autour des 4’40/km et je pense que ça va tenir mais en fait non, Maud, c’est un semi pas un 10km 😉 J’ai assez vite de nouveau mal au ventre, je me dis que ça va passer mais ça dure bien 10km. Il faut vraiment super chaud (après 2 semaines de temps pourri en Alsace, mon organisme a du mal !) du coup je m’arrête à tous les ravitos pour boire un petit coup et me verser de l’eau sur la tête. Je prends mon gel comme prévu au km10, ça va un peu mieux, mais maintenant c’est aux jambes que j’ai mal ! C’est que c’est dur de courir aussi longtemps 🙂 Mon allure s’envole, je me retrouve à 5’20/km alors que je fais des footings plus rapides. Je me fais doubler par tout le monde, j’essaye d’accrocher les meneurs d’allure mais je n’y arrive pas… Mon chéri qui me suit à vélo en prend plein la tête, je m’énerve, je marche, je commence à avoir mal au genou…
Je vous passe le reste des détails 😀 Je passe la ligne d’arrivée quasiment en boitant, en… 1h48 !! Oui je sais que c’est pas si mal comme chrono, mais c’est en grande partie parce que je suis partie vite. Ce qui est sûr c’est que j’ai du boulot sur la gestion de course 🙂
Heureusement que l’organisation de la course est au top, il y a une grande tente avec des kinés et ostéos donc je vais tout de suite voir une ostéo absolument adorable qui m’a redonné un peu le sourire (en plus de m’enlever quelques douleurs aux jambes !).
Mon bilan ?
Hum… plutôt mitigé puisque je n’ai pas vraiment réussi à me faire plaisir. Avec du recul j’aurais préféré mettre 10min de plus mais en me faisant plaisir et en « kiffant » ma course 😉 . Je le prends donc comme une expérience et, même si c’est pas pour tout de suite, je referai un jour ou l’autre un 2ème semi-marathon, peut-être « mieux » préparé et clairement, j’essayerai de gérer différemment ma course ! Par contre, le cadre était vraiment magnifique et je vous conseille donc vraiment ces courses d’Annecy (que ce soit marathon ou semi) car en plus de la course c’est une bonne occasion pour se faire un petit week-end sympa en Haute-Savoie.
Maintenant, place aux triathlons 😉
Et vous, vous avez déjà couru votre premier semi-marathon ? Comment ça s’est passé ?
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