Pour toutes celles qui veulent se mettre au cyclisme…
Après nos dernières photos postées sur Instagram et Facebook, certaines d’entre vous nous ont questionné sur nos débuts dans la discipline du deux roues. Est-il difficile de rouler avec des cales ? Quel maillot ou cuissard choisir ? Faut-il mettre un sous-vêtement sous son cuissard ? Avez-vous une solution miracle pour les irritations ? Bref, on balaye toutes nos petites astuces dans cet article !
Faut-il mettre un sous-vêtement sous son cuissard ? La réponse est claire : NON ! Surtout pas. Un cuissard de vélo avec une mousse ou peau de chamois doit se porter SANS culotte, tanga, string, dentelle ou tout autre sous-vêtement, même s’il est technique. Les coutures des sous-vêtements provoquent des irritations. Et le rôle de protection que doit jouer le sous-vêtement est joué par la peau de chamois du cuissard. Si vous faites votre tête de mûle et que vous voulez en porter un, passez tout de suite à la deuxième question !
Avez-vous une solution miracle pour les irritations ? Pour le moment, on touche du bois, pas d’irritations douloureuses pour nous. Nos sorties se résument à une centaine de kilomètres, mixées entre plat et dénivelé. Peut-être que si on passe la barre des 200km on reviendra vous parler des irritations, mais c’est pas pour tout de suite… alors en attendant, voilà le secret que les triathlètes nous ont donné…: la crème pour chamois d’Assos que vous pouvez trouver sur Wiggle. Le principe ? Réduire les frictions, inflammations et sensations de gênes ! Sinon vous pouvez aussi tester les crèmes pour bébé car elles sont hypoallergéniques.
Quel cuissard choisir ? Incontestablement, un cuissard qu’on appelle aussi communément « peau de chamois ». Le textile a évolué et vous n’aurez pas nécessairement la peau de chamois que votre père utilise pour sécher sa voiture dans votre short ne vous inquiétez pas ! Optez pour un cuissard spécial femme car la coupe de la mousse sera moins large que celle des hommes. Il sera tout simplement coupé pour l’anatomie féminine et non masculine. Pour la taille, ne la prenez pas trop grande sinon la peau de chamois risque de bailler et de vous irriter l’intérieur des cuisses. Question hygiène, essayez de ne pas mettre plus de deux fois de suite votre cuissard puisque la peau de chamois joue aussi le rôle de sous-vêtement… Relisez notre avis sur le cuissard Mavic Athena pour vous inspirer !
Et s’il fait froid, on s’habille comment ? Ne superposez pas de collant par dessus ou dessous votre cuissard. Les frottements s’en feront plus importants…mais vous avez froid me direz-vous ! Dans ce cas, prenez des jambières ! Et oui, solution miracle ! Les jambières peuvent s’enlever ou se rajouter à souhait. Si vous avez trop chaud en montée, hop on les enlève et on peut les remettre pour la descente. C’est la même chose avec des manchettes pour les bras. Très pratique, cela évite de partir en manches longues, transpirer en montée et prendre froid à la descente. On en avait reçu lors de la course à pied Téléthon de Brumath édition 2014 !
Les cales, ça change vraiment quelque chose ? Je pense que vous vous doutez de la réponse : bien entendu. Mais quelles sensations ça fait d’avoir les pieds accrochés ? En fait, chez We are SportLab on a l’habitude, parce qu’à l’aviron, nos pieds sont aussi accrochés au bateau 🙂 Mais sinon, les cales à vélo ce n’est pas un cauchemar, au contraire, c’est un bonheur ! Il faut oser passer le cap et le réflexe pour poser pied à terre se fait rapidement. Les cales sont d’un confort indiscutable. Elles permettent de s’employer efficacement en poussant sur les pédales, mais aussi de tirer dessus lors de la phase de retour. Voilà le secret ! Pour rouler il ne faut pas que pousser sur vos cuisses, il faut aussi tirer sur les ischios. Vous n’aurez donc pas de temps mort et votre mouvement sera 100% cyclique. Après, on ne vous cache que pas faire une petite chute à un feu rouge par exemple, ça arrive au début (sans commentaire 😉 mais généralement il n’y a qu’à l’égo que ça fait un peu mal !)
Un casque, vraiment ? OUI ! SÉ-CU-RI-TÉ ! Le casque est l’accessoire indiscutable de votre panoplie de cycliste. Il en existe une grande variété donc vous trouverez bien votre bonheur. Comment le choisir ? Mesurez le diamètre de votre crâne du front à la bosse occipitale et prenez la taille correspondante. Le casque doit être bien à l’horizontal sur votre tête et ne doit pas être posé ni vers le haut ni vers le bas. Les modèles et les prix varient beaucoup. Mais ce qui change principalement c’est le poids du casque. Donc si vous n’êtes pas à quelques grammes près, prenez un casque milieu de gamme, cela suffira. Pour ma part, je me suis récemment fait plaisir avec le modèle Specialized Propero 3. Détail pas si anodin pour une femme, ce casque est doté du système Hairport SL compatible avec les queues de cheval 😉
D’ailleurs, c’est quoi votre coiffure préférée sous le casque ? La tresse simple ou natte africaine qui ne laisse pas s’échapper les petits cheveux. Une version queue de cheval+tresse fait aussi partie du top 3 des coiffures 🙂 Les barrettes ne sont pas très agréables car elles appuient sur le crâne à cause du casque.
Notre matériel ? Un vélo tout neuf pour Inène de la marque Canyon modèle Endurace. Ces vélos sont imbattables question rapport qualité-prix. Par contre, niveau commande chez eux c’est l’aventure. Une commande en novembre pour l’avoir en avril (si tout va bien !) et cette marque est uniquement disponible sur internet… d’où les prix bas (pas de charges de points de vente ni de revendeurs). Il faut donc être sûr de la taille de son cadre. Pour la selle, un modèle femme bien entendu modèle Italia Diva Gel Flow.
Pour Maud un « vieux » Bianchi en alu mais qui fait toujours très bien l’affaire au vu de notre utilisation, à condition bien sûr d’être bien réglé ! Et pour la selle, après plusieurs essais, l’heureuse élue est une Italia SLR Flow Lady. N’hésitez pas à en essayer plusieurs avant de trouver celle qui sera adaptée à votre morphologie. Nous ne sommes pas toutes faites pareil et il y en a forcément une qui vous conviendra 🙂
Voilà pour ce premier lot de questions existentielles sur le cyclisme féminin… vous avez d’autres interrogations ? N’hésitez pas à nous les poser on se fera une joie d’y répondre.
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