Les Onzes km d’Obernai
Course découverte l’année dernière aux prémices de notre blog…Louisa avait remporté une 3ème place chez les séniors. Que s’est-il passé pour l’édition 2015 ?
En 2014, Louisa et moi participions à notre première édition des Onzes km d’Obernai. Sous une chaleur étouffante, nous avions découvert une course sympathique sur des terrains variés (graviers, bitume) avec en prime, une 4ème et 5ème place au général respectivement pour Louisa et moi, et un podium pour Louisa en Senior femme.
En 2015, je m’aligne seule équipière WASL à cette épreuve, motivée par un ami aimant les challenges… c’est lui qui m’avait déjà défiée sur les courses de la colline.
Après un petit décrassage le vendredi soir de 30 minutes, je ne suis pas vraiment arrivée en confiance sur cette course, les jambes lourdes et comme du béton à cause de la chaleur et peut-être du petit manque d’entrainement en course à pied de ces derniers temps… Mais pas de stress, je viens ici pour transpirer et m’éclater !
Départ lancé à 19h, ce qui permet de mieux supporter la température… (en théorie 😉 mais la photo me discrédite…) 1200 participants s’élancent au coup de feu et gambadent dans les rues d’Obernai et du vignoble environnant, avant d’attaquer la montée du mont national. Quand je dis « gambadent » je ne veux pas dire que c’est une promenade de santé… les premiers passent visiblement le premier 1000 en 3’10 (whouaw !) De mon côté, j’ai pour habitude de partir vite pour le premier km (mais loin de l’allure des premiers !) pour « faire mon trou » et courir avec des gens de même allure que moi et ne pas se faire piéger en restant bloquée derrière. Je n’étais pas forcément bien placée au départ et je passe l’arche 35 secondes après les premiers.
L’allure de train est trouvée et j’essaye de ne pas me mettre dans le rouge dans cette première partie pour garder des forces pour ce fameux mont national. Les spectateurs mettent l’ambiance, nous arrosent au passage ce qui fait un bien fou par cette chaleur. Je double quelques coureurs et essaye de garder en visu mon ami pour ne pas me faire trop décrocher. J’entends des personnes dire « 4ème, 5ème et 6ème féminine ! » Bonne nouvelle ! Enfin, cela veut aussi dire que juste derrière moi il y a deux femmes… dont une qui me double sur la fin de la grosse montée. J’essaye de m’accrocher et de me dire que la descente pourra m’aider… Mais non. Elle restera devant moi. Je me console en doublant mon compère dans la descente 😉 Je finis par un petit sprint pour doubler encore 2 coureurs. Je finis au général 150ème et 5ème féminine au scratch…si on prend le temps officiel pour le classement (c’est à dire au coup de feu de départ, et non pas à mon passage sous l’arche de départ). Un peu rageant, sachant qu’en temps réel, je fais un meilleur temps que la 4ème. Heureusement que je ne jouais pas le podium, sinon j’aurais été vraiment déçue de louper le panier garni de la ferme Schmitt 😉
Donc pas de récompense cette fois-ci, mais le podium était totalement inaccessible, car il se court aux alentours de 42′ et 45′ quand mois je finis en 48’08. Je trouve quand même cela un peu injuste de classer au temps officiel (départ coup de feu) plutôt qu’au temps réel. Je crois que c’est la règle pour toutes les courses, mais cela avantage encore les meilleurs qui ont souvent des sas de départs réservés (courses de Strasbourg, La Strasbourgeoise…) alors que d’autres coureurs, peut-être non licenciés, doivent se battre pour se positionner dans la masse. Ces coureurs peuvent aller jouer le podium mais perdent des secondes précieuses s’ils sont mal positionnés au départ (35 secondes si on prend mon exemple à cette course). Je ne parle pas dans mon cas car les podiums sont inaccessibles, mais je pense à d’autres coureurs !
Qu’en pensez-vous ? Peut-être qu’un pro du running pourrait nous éclaircir sur cette règle ?
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