Les Courses Strasbourg

Ce dimanche 17 mai avaient lieu les « fameuses » Courses de Strasbourg. La team We Are SportLab était alignée sur chacune des distances (5km, 10km et semi-marathon). Retour sur les courses…

5km – Maud

Voilà quasiment 2 mois et demi que nous étions inscrites pour cette course. J’avoue que je l’appréhendais un peu, non seulement parce que le départ était à 8h30 (oui un dimanche, ça fait mal 😉 ) et parce que je savais que je n’aurais pas beaucoup de temps pour m’entrainer en course à pied en plus de mes entrainements d’aviron, et que mon esprit compétiteur aurait quand même envie de faire un bon chrono 😀

Me voilà donc debout à 6h15… Je confirme, ça fait mal ! J’engloutis mon Gatosport chocolat/framboise acheté la veille (oui parce que je n’avais pas la foi de me lever 3h avant la course pour manger mon petit dej’), je saute dans mes habits et c’est parti. 15min de vélo plus tard, j’arrive devant le parlement européen qui m’offre une vue plus que magnifique :

La journée s’annonce donc belle, et je suis finalement contente de m’être levée si tôt 😉 Ca donnerait presque envie de le faire plus souvent !

Après un petit tour au « village » d’arrivée, puis après avoir déposé mes affaires il est temps de partir s’échauffer… Puis d’aller s’aligner dans le sas de départ. Mon objectif, faire mieux qu’à la course des Petits pas du coeur 3 semaines plus tôt, et si possible passer sous les 21 minutes.

8h30 précises, le départ est donné. Je m’étais placée relativement devant pour partir vite, mais il faut quand même jouer des coudes et des pieds pour se frayer un chemin ! Le 1er kilomètre passe très vite et je regarde la montre qui m’indique 4’15 (pour l’occasion j’ai pu courir avec une Garmin 920XT dont je vous reparlerai bientôt…). Je voulais partir en 4’10 donc je suis un peu déçue mais c’est pas grave, j’en remets un couche dans le 2ème kilomètre. Fin du 3ème kilomètre je me sens vraiment bien, j’essaye de maintenir le rythme voire d’accélérer quand je peux. On m’avait dit que les 500 derniers mètres étaient difficiles et je confirme : la montée pour finir, ça fait mal ! Mais il ne reste « que » 500 mètres donc je donne tout ce qu’il reste. Au final, le chrono affiche 21’04. Le 1er objectif est donc atteint (j’avais fait 21’33 il y a 3 semaines) mais pas le 2nd, mais je suis malgré tout très contente au vu de l’entrainement effectué.

Classement final : 157ème/2116 et 12ème senior femme

10km – Louisa

Cette année le peu de sport effectué agrémenté de lucidité m’amène à opter pour un 10km très YOLOL.

Mon dernier 10km datait du mois de novembre et j’étais dans les 44’… C’est donc le temps que j’inscris quand je remplis ma fiche d’inscription sur le site des courses de Strasbourg. Un mail de confirmation plus tard bonne nouvelle : il y aura des sas au départ !

Le jour de la course :  Je sais que je ne suis pas entrainée. Je repense à ma coupure hivernale (bon d’accord, elle a duré plusieurs mois) et… Tiens, des collègues ! Je discute un peu avec eux au retrait des dossards et vais saluer les personnes du stand aviron. Ensuite vient le temps d’aller s’échauffer, prendre place dans le sas et c’est parti ! Je m’élance sans montre et sans repère (puisque pas de meneur d’allure sur le 10km). Le temps de s’étouffer en buvant/crachant aux ravitos*, la première partie passe assez vite. Je croise un ancien de l’aviron, c’est rigolo ! On échange quelques mots rapides puis on se perd de vue. Je ne saurais pas dire à partir de quel moment j’étais « cuite » mais ce qui est sûr, c’est que j’ai fini cramée. 😉

En résumé j’ai abordé la course comme un événement convivial, histoire de se bouger. La course en elle-même a été globalement agréable… Quand ça c’est fini. 🙂

*A ce propos, si quelqu’un a une technique pour boire en courant sans s’étouffer…

Temps officiel : 44:59
Temps réel : 44:42
Classement scratch : 403ème sur 4315
Classement catégorie : 20ème (SE)

Semi-marathon – Inène

J’arrive en terrain connu puisque j’avais déjà fait le semi l’année dernière. Je l’avais fini un peu en dessous des 1h37. Au semi de la Wantzenau, je clôturais le parcours assez « roulant » en 1h33″43. L’objectif était clair, m’approcher de mon temps de la Wantzenau sur celui de Strasbourg un peu moins rapide puisque le parcours traverse le centre-ville (donc virages !) et qu’il y a des ponts ! Et comme tout le monde le sait, il y a cette fameuse montée des derniers 500m ! Mortelle !

En résumé, j’avais des repères de temps et de parcours, ce qui ne me laissait pas le choix de glander. Ma préparation n’a pas été au top ces dernières semaines, mais comme on dit, c’est pendant l’hiver qu’on fait le travail de fond, non ? J’essaye donc de me rassurer comme je peux 😉

9h05 c’est parti. J’ai toujours l’habitude de partir plus vite, histoire de prendre de l’avance sur les bases que je me fixe et de « faire mon trou » pour courir sans jouer des coudes. Je sais que généralement je ne flanche pas à cause de ça, donc c’est toujours ça de pris pour le chrono final !

Etrangement, je double moins de gens que d’habitude. Effectivement, les sas de départ ça écréme déjà bien les niveaux ! Après m’être raisonnée au bout de 3km à ralentir (sinon j’allais vraiment le payer par la suite), je me fais donc doubler par pas mal de monde. Faut que je fasse un travail sur moi pour me dire de les laisser passer sans essayer de les accrocher !

J’aimerais faire un petit clin d’oeil à un monsieur fort galant qui crie « on s’écarte » !! alors que la route était large et plutôt dégagée. Par réflexe, je m’écarte pour le laisser passer, alors qu’il avait largement la place de faire un écart pour me doubler. Trop bon, trop c…! Enfin, on est là dans la bonne humeur, pas vrai ? Tout se passe bien jusqu’au passage fatidique du Pourtalès. Enfin, c’est mon passage compliqué. Je le savais. A l’entrée du parc, ça va, je fais un petit coucou à ma famille venue m’encourager. A la sortie, ce n’est pas la même limonade, je suis apparemment assez livide. Et on n’est qu’au 15-16ème km… Je commence à calculer combien de temps il me reste à gambader.

Au 18ème km, j’aperçois une coureuse devant moi. Je décide d’aller la chercher. Je vois que je la remonte. On arrive au 19ème km, vers l’allée de la Robertsau, les pavés, les 2 dernières lignes droites, et surtout la dernière montée. J’en remets une couche, comme on dit dans l’aviron « je débranche et pose mon cerveau de côté ». Je baisse la tête, regarde le sol, et je dépasse la coureuse. Le tout c’est qu’elle ne me suive pas de près pour me doubler à la fin ! Ouf, je passe la ligne. 1h32’35.
Mon nouveau record. 13ème SF et 20ème féminine. Je suis contente. Vu mon état à la fin, pas de regret, j’ai tout donné, ça c’est sûr !

 

Les résultats sont disponibles sur le site des Courses de Strasbourg.

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Merci à la ville de Strasbourg et à l’Office des Sports pour leur organisation 🙂 Et à l’année prochaine… !